Les déchets valorisables pour l’isolation des bâtiments

En matière d’isolation de bâtiments, de nombreuses options sont à la disposition des professionnels. Les propriétaires recherchent principalement un moyen de réduire leur empreinte carbone et d’augmenter la valeur de leur rendement. Pour y parvenir, les matériaux recyclés sont de plus en plus appréciés. Quels sont les déchets qui peuvent être valorisés pour l’isolation des bâtiments ?

La fibre de cellulose

La cellulose se retrouve dans les parois cellulaires et les fibres des plantes. C’est cet élément que l’on utilise pour la fabrication du papier et du carton. Ainsi, quand on pense à l’utilisation de la fibre de cellulose pour l’isolation, on valorise le papier et le carton qui sont jetés. Pour obtenir la fibre de cellulose, on part généralement de papier journal recyclé à environ 85%.

La fibre de cellulose est le matériau qui a été utilisé lors des premiers travaux d’isolation. Elle peut être ajoutée aux murs fermés et aux planchers de grenier non aménagés. On la dispose alors sous forme de remplissage en vrac, de remplissage dense ou encore de pulvérisation humide. En plus de ses facultés d’isolation thermique, elle est appréciée pour l’amortissement du bruit à travers la réduction de la transmission du son entre les murs.

La fibre de cellulose présente quelques inconvénients comme l’apparition de trous, la nécessité de la maintenir sèche ou encore le fait qu’elle soit plus lourde que la fibre de verre. Toutefois, ces caractéristiques ne posent pas de problème dans la majorité des projets de construction de bâtiments.

Le denim

Plus connu sous le nom de « Jean », le denim est une forme de cellulose que l’on retrouve dans les fibres de coton. L’isolant en denim recyclé peut être utilisé à la place des nattes de fibre de verre ou de laine minérale. On le retrouvera alors entre les chevrons de toits ouverts, les solives de plafond et les montants de mur.

Le denim représente un excellent isolant acoustique car son indice acoustique est supérieur d’environ 30% à la moyenne. Il réduit ainsi la transmission du son tout en augmentant les qualités d’absorption acoustique.

Ce matériau se traite avec du borate pour offrir une résistance au feu de classe A. Il est également travaillé avec des inhibiteurs fongiques afin d’assurer une production contre les moisissures et les parasites.

La fibre de verre

Bien connue dans le secteur du bâtiment, la fibre de verre est appréciée pour sa durabilité et sa légèreté. À travers sa constitution en fines fibres de verre, elle emprisonne des poches d’air. Cela assure la régulation de la température des espaces. Ce matériau permet tout autant l’isolation de la circulation du son entre les sols ou les murs.

La fibre de verre est malléable et résistante au feu. En utilisant un équipement approprié, ce matériau est une solution rentable aux problèmes d’isolation, et ce tout en préservant l’environnement. On observe une réduction des coûts énergétiques allant jusqu’à 40% avec la fibre de verre.

La laine minérale

La laine minérale offre une résistance au feu et des performances acoustiques supérieures à la moyenne. Contrairement à la laine classique, ce type de laine ne contient pas de composés organiques. Elle est composée à plus de 90% de fibres minérales et peut être associée à des liants tels que le formaldéhyde phénolique.

La laine minérale s’obtient en filant ou en étirant des minéraux fondus, du verre, des scories industrielles ainsi que des roches. Elle convient aux bâtiments qui ont une ossature en bois et en acier.

Comme défini sur le site https://www.senat.fr/rap/o98-415/o98-4152.html, la volarisation est le fait de donner de la valeur à quelque chose. À travers leurs caractéristiques, les déchets recyclables cités ci-dessus présentent une forte valeur en ce qui concerne l’isolation des bâtiments.